L’ouvrage comporte trois grands volets : l’observation
du monde viticole ancré dans la tradition (le sujet pris
pour cette partie de l’étude étant l’appellation
Chinon et le salon des vins de Loire), l’irruption des
vins du Nouveau Monde et des grands prescripteurs et enfin l’analyse
d’une région en pleine transformation, le Languedoc.
L’analyse sociologique porte surtout sur les producteurs
et parfois les autres agents économiques de la filière,
la dimension oenophile étant laissée de côté (avec
toutefois un portrait de François Audouze, qui est certes à classer
parmi les grands amateurs mais qui est assez unique en son genre).
De même, la demande pour des vins biologiques, sans doute
trop récente et encore marginale, n’est pas prise
en compte.
Le regard peut paraître très global et général
mais dans la partie où l’auteur se penche sur le
Languedoc, l’analyse est à la fois plus fine et
plus actuelle. C’est incontestablement cette partie de
l’étude de Marie-France Garcia-Parpet qui est la
plus intéressante. L’ouvrage dans sa totalité intéressera
aussi certainement à toute personne étrangère
au monde du vin soucieuse d’en comprendre les mécanismes
et les fondements sociaux.
|