Présentation de l'éditeur : Habilement dirigés par la Cité du Vin, les caméras de Grand Angle Productions nous transportent dans les régions les plus emblématiques du vin. Ce périple de 8 000 ans commence par la Géorgie pour finir à Tahiti en passant par Santorin, Bordeaux, la Californie, l’Argentine, le Chili et bien d’autres : 20 épisodes de 30 minutes chacun. Des paysages à couper le souffle, des traditions multiséculaires dévoilées et toujours le même constat : l’extraordinaire fécondité du lien entre la géographie et l’homme. Une série documentaire exceptionnelle, diffusée sur Arte en Novembre 2017. | |
Voir aussi le très beau livre Des Vignes et des Hommesdes Editions Féret... |
Ce DVD regroupe deux séquences : - L’Art de la Dégustation réalisé par Daniel Amorin : un documentaire de 60 minutes qui aborde les différents facteurs importants dans la dégustation d’un vin, depuis l’importance de la forme du verre ou de la température jusqu’à l’influence du boisé ou de la technologie sur le goût du vin. C’est un film assez ancien mais qui est assez intéressant grâce à la qualité de ses intervenants : Jacques Puisais de l’Institut du Goût, toujours passionnant à écouter, Nicolas Joly de La Coulée de Serrant et Pascal Martin sommelier, entre autres. Il faut noter la présence d’une dégustation en cave au Domaine Leroy, dégustation commentée par Lalou Bize-Leroy elle-même. Il y a là de quoi intéresser les amateurs de vins de tous niveaux. Pour ma part, j’ai été stupéfait par le passage où Jacques Puisais montre l’influence de la couleur de l’environnement sur la perception que l’on a d’un vin. - Le Vignoble des Ardoisières : un petit documentaire de 13 minutes qui nous raconte la récente résurrection de ce petit vignoble alpin abandonné depuis plus d'un siècle. Ce DVD est aussi disponible inclus dans le guide Vins, Vignobles et Vignerons (25 €) |
Deux ans après la sortie du film Mondovino, et alors que les passions ont tout juste fini par s’apaiser, voici venir « Mondovino, la série ». Ce n’est pas vraiment une version longue mais plutôt un montage différent à partir des innombrables heures de vidéo que Nossiter a accumulées en quatre ans de tournage. Le coffret de 4 DVD renferme 10 épisodes de 55 minutes environ, chacun étant centré sur un sujet en particulier. |
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Dès le premier épisode, on est très surpris de la différence avec le film : l’affaire Mondavi à Aniane est présentée de façon équilibrée, sans parti pris trop évident. Cela nous montre, s’il en était besoin, le rôle capital du montage en cinéma. Cette plus grande neutralité se retrouve dans les dix épisodes : alors que « Mondovino » était un film à message qui lançait un pavé dans la mare, « Mondovino, la série » se rapproche beaucoup plus d’un documentaire. Certains épisodes paraissent un peu longs quand on a déjà vu le film, telles ces visites de maisons de la Napa Valley ou cette longue description de l’irruption de Mondavi au sein de l’aristocratie florentine. En outre, un ou deux épisodes ont une matière qui semble un peu insuffisante. Cela nous laisse tout de même plusieurs épisodes intéressants ; le second avec Hubert de Montille et Aubert de Villaine, est particulièrement fascinant. |
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Nossiter ne cherche pas à dresser un état des lieux complet sur le monde du vin à l’heure actuelle. C’est plus une comédie humaine, ce sont les êtres humains qui l’intéressent. En visionnant ces 10 mini films, on comprend mieux sa façon d’opérer et pourquoi il a réussi à obtenir tant de scènes ou de paroles surprenantes dans Mondovino : tout d’abord, il filme tout et tout le temps, ne semblant jamais arrêter sa caméra, et ensuite il adopte une attitude très proche des personnes qu’il interviewe, il sait créer un climat de confiance qui encourage les confidences... En se rapprochant d’un format documentaire plus classique et en étant un peu moins rigoriste dans son message, Jonathan Nossiter s’est certainement ouvert les voies d’une diffusion plus large de son film. Voir aussi : La critique de Mondovino, le film |
Et Nossiter y va fort : il caricature, il simplifie... Iconoclaste, il ne respecte rien...! C’est certainement Michel Rolland qui est le plus maltraité : le présenter comme un personnage à l’ego démesuré, riant fort en permanence et appliquant les mêmes recettes partout depuis l'arrière de sa Mercedes, est terriblement réducteur et certainement assez injuste. Dans une moindre mesure, on peut avoir ce même sentiment à propos de quelques unes des personnes présentées. Mais en même temps, force est de reconnaître que Nossiter n’a pas inventé les scènes qu’il nous montre et c’est certainement là que réside une grande partie de son tour de force : il a tout de même réussi à s’introduire partout, à mettre les gens suffisamment en confiance pour qu’ils dévoilent un certain aspect de leur personnalité… Et il faut bien avouer que certaines paroles, certaines scènes sont franchement surréalistes. Le reproche que l’on peut faire à Mondovino, c’est d’être terriblement simplificateur et le choix d’Aimé Guibert et de Hubert de Montille pour symboliser la lutte de David contre Goliath est hautement discutable. De plus, il est franchement simplificateur de résumer le monde du vin à la simple opposition : « petit = terroir = bon » alors que « gros = artificiel = trafiqué ». La réalité est, on le sait, tout de même plus complexe que cela et c'est sur ce point que le film est le plus critiquable. Il y a beaucoup d’humour dans le film. Nossiter s’attarde
à filmer des détails : ce sont les chiens, qui reviennent
constamment, ou encore un objet, tel ce robot nettoyeur d'une (luxueuse)
piscine, mais la palme revient à cet ouvrier septuagénaire
juché sur une échelle en arrière plan d’une
interview... Le procédé est même terrifiant d'efficacité.
Le réalisateur montre une très grande maitrise du montage.
Cinématographiquement, Nossiter a un vrai style, plein de douceur
malgré ses apparences heurtées (et pourtant, je suis
habituellement particulièrement allergique à la caméra
à l’épaule). Il parvient à manipuler le
spectateur de la même façon qu’il manipule ses
interviewés. Le style pourra cependant déconcerter certains
spectateurs. |
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Mondovino est un film particulièrement bien réalisé et, malgré ses simplifications, reste très intéressant à regarder car il conduit à s’interroger, à se poser des questions. Il tend aussi un miroir à une partie de la profession, c’est un miroir déformant certes, qui montre une version partielle et partiale de la réalité, mais un miroir tout de même. Mais c’est aussi et avant tout un film sur le vin, qui a le mérite de toucher un public très large et de montrer que le monde du vin est un monde multi facettes. Note : Comme pour venir appuyer le propos du film, la famille Mondavi a perdu le contrôle de sa propre société, absorbée par le géant Constellation Brands, quelques mois après la sortie de Mondovino. Tim Mondavi a lui-même regretté que les actionnaires se soient plus préoccupés du bilan trimestriel que de questions de vinification. A lire aussi : Une passionnante étude cinématographique
de Mondovino sur le site
: romanduvin.ch |
Anciennement sous la forme de 6 DVD (Universal Pictures, 2001), cette série bénéficie d'une réédition sous la forme de 12 DVD, chacun couvrant une région française. L'approche est assez documentaire sans être trop didactique, souvent en prenant soin de mettre en avant soit les vignerons, soit les à-côté du vin. Les régions sont assez différemment traitées, certains volumes étant nettement plus intéressants que d'autres. Globalement, on pourra reprocher un trop grand nombre de scènes de vendanges, images certes photogéniques mais très classiques, au détriment de scènes sur la culture de la vigne le restant de l'année. En revanche, chaque documentaire comporte une visite chez un grand chef cuisinier qui mitonne devant nous une recette particulièrement adaptée aux vins de la région, une façon habile et agréable de rappeler que le vin est fait pour être dégusté à table. |
Paris et l'Île de France : Cet épisode de la série nous permet de faire connaissance avec le vignoble mal connu de Paris et ses environs. Il nous présente le vignoble de Montmartre, le vin de Suresnes, le vignoble d'Argenteuil de Jacques Defresne, le vin effervescent de Pierre Facon à Neuilly-Plaisance et quelques unes des treilles disséminées dans Paris : le "Vin des Vignerons" de Jacques Melac (11e), la vigne du Passage Bourgoin (13e), le Clos des Morillons (vigne du Parc Georges Brassens dans le 15e). La dimension historique de ces vignobles est systématiquement évoqué mais le réalisateur se concentre sur la vitalité et la production actuelle de ces vignes. (Je ne suis pas certain que cet épisode, réalisé en 2002, soit disponible en DVD. Pour ma part, je l'ai vu sur la chaîne Voyages) Pour plus d'informations, voir le site internet de l'éditeur La série existe (existait ?) également en coffret de 12 DVD à un prix avantageux proche de 50 €. |
« Sur la route du vin »
est une série tchèque, très bien réalisée
avec de superbes images. L'approche est assez didactique, la série
étant visiblement faite pour faire connaître le vignoble
français aux tchèques. Les appellations sont décrites :
cépages, types de vins, etc... Quelques interviews de vignerons
qui présentent leurs vins.
« En arpentant les vignobles »
présente les vignobles du monde entier (nombreux sujets
- vu sur Cuisine-TV). |
Château Loisel: Le Petit Guide Loisel des Vins Mention sur les copyrights Création du site : Studio Amarante - Pour en savoir plus sur Studio Amarante... |