L’histoire est particulièrement prenante et ce roman
fait partie de ces livres qu’il est difficile de lâcher
une fois passées les 50 premières pages. L’auteur
a un réel talent pour bien doser les évènements
et rebondissements. Certains lecteurs pourront trouver qu’elle
joue un peu trop de la pédale romance par moments, mais cela
fonctionne bien et son histoire est assez émouvante.
La vie et le travail d’un vigneron champenois forment la colonne
vertébrale du livre qui se déroule en fait sur une
année entière ce qui permet d’assister aux grands
travaux qui ponctuent la vie du vigneron en Champagne.
Pour écrire ce roman, la néo-zélandaise Sarah-Kate
Lynch s’est abondamment documentée et fait plusieurs
séjours en Champagne. Cela se sent très nettement à la
lecture du livre. Son héroïne, Clémentine Peine,
cherche à faire de la qualité et les opérations
décrites sont effectivement celles d’un travail dans
une optique de qualité. On n’est donc pas étonné de
lire dans les remerciements qu’elle a pu bavarder avec Rémi
Krug et qu’elle s’est largement inspiré de la
Maison Tarlant à Oeuilly quant au style de domaine et de champagnes
produits. |