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Le point fort du guide Parker est la grande cohérence
des commentaires. Il n'y a qu'un seul dégustateur et il
est donc très facile de se positionner par rapport à lui,
d'autant plus qu'il a toujours fait preuve d'une grande constance
dans ses goûts: globalement, on peut dire qu'il affectionne
les vins issus de merlots bien mûrs et les vins boisés,
et que les tanins pas assez polis le rebutent souvent.
Son principal défaut est certainement son succès:
il reconnaît lui-même que ses notes ont acquis une
place trop importante dans le monde du vin. Ces notes sont tellement
faciles à appréhender et à utiliser que
l'on peut entendre certains dire: "J'ai bu hier un 92 Parker".
On peut aussi craindre qu'elles aient tendance à uniformiser
les vins sur une forme de "goût international".
Reconnaissons
toutefois que le problème vient de la mauvaise utilisation
des écrits de Robert Parker, plutôt que de Robert
Parker lui-même, qui semble une personne honnête,
fiable, et peu imbue de sa personne. De plus, il est, à ce
jour, le meilleur ambassadeur des vins français. |