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Présentation de l'éditeur :
La médecine par le vin, que l'on nommera ici l'oenothérapie
fait depuis toujours partie intégrante de la médecine
populaire. Mais elle peut aussi s'enorgueillir des plus prestigieuses
cautions, depuis Hippocrate et même saint Paul jusqu'à
Louis Pasteur, qui célébra le vin comme "la plus
saine, la plus hygiénique des boissons".
Au XXe siècle, en France, tout en prêchant pour une
consommation modérée, de nombreux médecins prirent
la défense du vin, considéré à la fois
comme un substitut à des boissons plus dangereuses, comme le
symbole menacé d'une civilisation et d'un art de vivre, mais
surtout comme un médicament, utile adjuvant dans la lutte contre
les bactéries, les maladies cardiaques et le cancer. La science
moderne, appuyée notamment sur l'expérimentation animale
et la théorie ionique, donna un crédit supplémentaire
à leurs arguments. Selon le "Paradoxe français
", qui a suscité une vive controverse au cours des années
1990, la consommation de vin rouge permettrait de réduire le
risque coronarien malgré un régime alimentaire riche
en corps gras.
Aujourd'hui, la recherche sur les polyphénols du vin, et en
particulier sur le resvératrol, ouvre-t-elle à la "
boisson nationale " française de nouvelles perspectives
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